Et puis après ?

On aurait tellement de choses à dire parfois.
Non, pas grand chose.
Tous ces petits trucs qui font qu'on a passé une bonne ou une mauvaise journée.
Rien de tellement bien important, au final.
Mais quand on se retourne il n'y a personne.
Et là on voudrait les crier au monde entier s'il le faut.
Avec un mégaphone dans un stade plein à craquer.
C'est bien con hein ?
Ca fait bien chier surtout, pour être malpolie.
[ Pour une fois que j'ouvrais la bouche. ]

J'avais ramassé des bouts
de nous par terre.
J'avais conservé ton sourire et puis, beaucoup de sincérité aussi.
Une infinie tendresse également.
J'avais recomposé le puzzle.
Je commencais enfin à comprendre.
Il y avait des pièces de partout,
tellement de pièces, pourtant.
J'étais fière. Tellement fière.
Mais au final je n'avais rien compris.
Je n'ai jamais voulu comprendre.
Tu n'as jamais vraiment
voulu m'expliquer.
Et moi ça tourne dans ma tête.
Je suis têtue tu sais.
Je n'ai jamais voulu comprendre.
Je ne serai jamais Elle tu sais.
Je ne lui ai pourtant
jamais ressemblé.
Et la nuit, ton prénom m'obsède.
Et tu hantes mes rêves, souvent.
Je suis pathétique.

Tu ne seras plus ma faiblesse...
Et les mots me manquent. Mes phrases tournent en rond et moi avec. Le sens m'échappe. Je n'écrirais jamais des phrases magnifiquement tournées qui feront pleurer les romantiques, ou pas. Je ne suis que moi, au fond, au fait. Et c'est peut-être ce qui compte finalement. Je ne sais pas. Je ne sais plus. Je n'ai peut-être jamais su.
Et j'ai failli me faire percuter par un bus à cause d'un pigeon en robe de mariée.
J'aurai ptet dû lui shouter dedans.
Ou me prendre le bus tiens, pourquoi pas.

A lire: Lambeaux de Charles Juliet.

Comments

[losing my name]

hey you
just... I don't know.
I'm just asking myself if I'm able to understand this article.
Of course, you wrote it very well. That's not a surprise.
I could know your feelings, your impressions maybe your thought but I feel so far from what you said.
And I shouldn't try to speack English.
Sorry if I hurt you.